L'Étranger de Camus, tout lui est égal?

Publié le par Rosiléia Almeida

L'Étranger de Camus, tout lui est égal?

Le roman L'Étranger, d'Albert Camus, nous pose quelques réflexions si c'est possible de donner une signification rationnelle à nos actes. La vidéo ci-dessous présente une analyse, parmi plusieurs autres, des raisons de l'indifférence du personnage principal, Meursault, après la mort de sa mère et après avoir tué un Arabe dans une plage. Pourquoi tout lui est égal?

Dire qu'un homme est tel, que tout lui est égal, cela signifie que rien ne l'affecte, qu'aucune chose n'est pour lui plus agréable ou plus désagréable qu'une autre" (Dictionnaire des synonymes de la langue française).

Pour savoir plus, vous pouvez:

Écouter l'audiobook complète avec sous-titre du livre: https://www.youtube.com/watch?v=r85TpcuwBxY

Lire le test "L’absurde et l’humour dans l’Étranger de Camus", de Murat Demirkan, Université de Marmara, disponible sur le lien: http://gerflint.fr/Base/Turquie2/murat.pdf​

Télécharger et lire le livre complet: http://www.ebooksgratuits.com/pdf/camus_l_etranger.pdf

Lire l'adaptation d'après l'oeuvre d'Albert Camus en bande dessinée, écrit par Jacques Ferrandez: http://www.gallimard-bd.fr/ouvrage-A66936-l_etranger.html

Voici ci-dessous le résumé du premier chapitre de la deuxième partie du livre L’Étranger que j'ai écrit:

Dans ce chapitre Meursault raconte que tout de suite après des coups de feu sur l’Arabe e son arrestation, il a été interrogé plusieurs fois. Dans les premiers jours son affaire semblait n’intéresser personne. Donc, quand le juge lui conseillé d’embaucher un avocat, Meursault a dit qu’il trouvait son affaire très simple et qu’il était d'accord avec la désignation d’un avocat d’office. Il dit que pour lui était très commode que la justice se chargeât de sa défense, laissant entendre son manque d'intérêt pour le sujet.

Meursault dit qu'au début il n’avait pas pris au sérieux l'interrogatoire, que tout le semblait un jeu et qu’il a inclus trouvé le juge très agréable. Mais l'atmosphère, les lignes physiques du juge et la conversation ont changé son avis: il a commencé à remarquer que ce n'était pas quelque chose tuer un homme.

Un autre jour il a reçu la visit de son avocat à la prison. L’avocat a expliqué à Meursault que la justice avait pris des renseignements sur sa vie privée, à l’asile où sa mère était morte et qu’il avait donné des preuves d'insensibilité.

Ainsi l’avocat lui a demandé s'il avait eu de la peine ce jour-là. Meursault a dit qu’il aimait bien sa maman, mais que cela ne voulait rien dire parce que “tous les êtres sains avaient plus ou moins souhaité la mort de ceux qu’ils aimaient”. Il a expliqué aussi que ses besoins physiques (fatigue, sommeil, faim) dérangeaient ses sentiments et qu’il n'avait pas se rendre compte de tout qu'avait se passer ce jour-là et qu’il aurait préféré que sa maman n’était pas morte.

L’avocat s'est inquiété et a demandé à Meursault s’i pouvait dire pendant l'audience qu’il avait dominé ses sentiments naturels le jour où sa maman s’est morte, mais Meursault a refusé de ne pas dire la vérité et que cette histoire n’avait pas de rapport avec son affaire. L’avocat a conclu que Meursault n’avait jamais eu de rapports avec la justice. Après le départ d’avocat Meursault a réfléchi qu’il aurait pu bien lui dire qu’il était comme tout le monde, absolument comme tout le monde, mais il avait renoncé à dire cette chose par paresse parce qu’il croyait que cette information n’avait pas grande utilité.

Peu de temps après, Meursault a été conduit de nouveau devant le juge et il a accepté de parler même sans être accompagné de son avocat, encore une preuve qu’il ne se comportait pas avec tout le sérieux que son affaire méritait. Toutes les choses qu'il a parlées ont été tapés par un greffier et seront utilisées ensuite contre lui pendant le procès. Pour justifier son caractère taciturne et renfermé, qui a été évoqué par des témoins, il a dit qu’il n’avait jamais grand-chose à dire et qu'alors il se tait. Il a réaffirmé qu’il aimait sa maman “comme tout le monde”.

Il racontait de nouveau tout qui s’est arrivé ce jour-là dans la plage jusqu'au soleil et les cinq coups de revolver. Il était épuisé de répéter la même histoire, mais le juge voulait encore comprendre s’il avait tiré les cinq coups de revolver à la suite et, après sa réponse que non, il a demandé pourquoi il avait attendu entre le premier et les autres coups. Meursault n’a pas su répondre en se rappelant la brûlure du soleil dans son visage.

Le juge, qui était très agité, a pris un crucifix et il a demandé à Meursault s’il connaissait celui-là. Il a répondu “oui, naturellement”. Le juge a dit, très passionné, que Meurseault pourrait être pardonné par Dieu s’il ressentait um vrai repentir. Cependant, Meursault n’a pas suivi le raisonnement, parce qu’il avait chaud et était um peu peur du discours obstiné du juge. Quand le juge a demandé s’il croyait en Dieu, Meursault a dit que “non”. Le juge s'est fâché et a demandé si Meurseault voulait que sa propre vie n’ait de sens. Meurseault a dit que cela ne le regardait pas.

Le juge a commencé à le tutoyer, comme forme de persuasion, mais il s’est devenu toujours plus fâché quand Meursault a refusé de se confier à Christ. À ce moment-là, le juge a dit qu'il n'avait jamais vu une âme aussi endurcie et lui a demandé s’il regrettait son acte. Meursault a dit qu'il éprouvait un certain ennui du regret véritable. C'est comme ça que s'est fini l'interrogatoire.

Les prochains entretiens sont devenus plus cordiaux et l’affaire a suivi son cours naturel. Meursault avait le sentiment que tout le monde appartenait à la même famille. En fin de compte le juge lui disait au revoir cordialement lui appelant d'antéchrist.

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